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Retour vers le passé : Lensman - The Secret of the Lens (1984)
Article par: manga-sanctuary.com

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En 1937, le romancier Edward Elmer "Doc" Smith, souvent considéré comme le père du space-opera, publia dans les pages du pulp Astounding Stories "Galactic Patrol", le tout premier récit d'un ensemble qui sera ensuite connu sous la bannière du cycle des Lensmen (traduit en "cycle du Fulgur " en français) après le regroupement des différents serials en six romans. E.E. Smith envisageait d'écrire une histoire sur des "flics de l'espace" depuis 1927 et il passa les années suivantes à développer l'univers des Lensmen, une patrouille galactique créée par une race très ancienne, les Arisiens, pour repousser la menace des Eddoriens, des extra-terrestres conquérants venus d'un autre continuum espace-temps. Les Lensmen sont dotés d'une lentille qui confère à son porteur diverses aptitudes mentales utiles pour faire appliquer la loi sur d'autres planètes.

Le cycle du Fulgur influença fortement la relance du comic-book Green Lantern dans les années 50 puisqu'on retrouve des similarités entre les concepts créés par E.E. Smith et le fonctionnement du corps des Green Lanterns (même s'il paraît que le scénariste John Broome s'en est toujours défendu). Avec leurs pouvoirs mentaux, les Lensmen sont aussi proches des Jedi de George Lucas et il se dit aussi que les premières ébauches du scénario de Star Wars s'inspiraient en partie de la mythologie de la Patrouille Galactique.

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On retrouve d'ailleurs ces références dans ce qui reste à ce jour la seule adaptation cinématographique des écrits de E.E. Smith : le film d'animation S.F. Shinseiki Lensman (Lensman : The Secret of the Lens), réalisé par le duo Kazuyuki Hirokawa et Yoshiaki Kawajiri (qui faisait ici ses débuts de metteur en scène, seize ans avant Vampire Hunter D : Bloodlust).

Lensman : The Secret of the Lens est sorti en 1984, soit un an après Le Retour du Jedi. La fièvre Star Wars n'était pas encore retombée et de nombreux éléments évoquent la Saga des Etoiles de George Lucas. Tout en rêvant d'aventures, le jeune Kimball Kinnison vit avec son père une paisible vie de fermier sur la planète Mqueie (et comme un certain Luke Skywalker, il se révèle être un excellent pilote). Un jour, un vaisseau spatial s'écrase près de l'installation agricole de la famille Kinnison. Kim explore l'engin et tombe sur un membre mourant de la Patrouille Galactique.

Dans une scène qui rappelle le passage de flambeau entre Hal Jordan et le Green Lantern Abin Sur, le Lensman transfère sa lentille à Kim avant de mourir. Kinnison apprendra vite que les Boskones, une race d'aliens maléfiques, sont après cette lentille en particulier puisqu'elle contient la localisation de leur planète natale ainsi que la formule pour contrer les effets de leur arme biologique, informations très importantes pour l'issue du conflit. Avec ses amis Buskirk (un sympathique pirate, mix entre Han Solo et Chewbacca) et Clarissa (dont la coiffure rappelle celle de la Princesse Leia...même si elle n'arbore ici qu'un seul macaron), Kim va tout faire pour atteindre la Base de la Patrouille Galactique...un voyage qui sera semé d'embûches...

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Les réalisateurs et le scénariste Sôji Yoshikawa ont principalement mis l'accent sur l'action, souvent au détriment du développement et de la caractérisation : l'univers proposé est riche, mais il n'y a pas vraiment assez de place accordée pendant ces 100 minutes pour étoffer la mythologie des Lensmen et approfondir les relations entre les personnages (l'histoire d'amour entre Kim et Clarissa en souffre puisqu'elle n'est pas suffisamment bien écrite pour être convaincante).

Le scénario de Lensman manque donc de densité...mais certainement pas de rythme et d'énergie. Enième variation sur le proverbial "Chosen One" (l'Elu cher à de nombreux récits du genre), le long métrage de Hirokawa & Kawajiri est une gigantesque course-poursuite à l'échelle intergalactique, qui balade ses héros (et les spectateurs) de planète en planète et d'une scène d'action explosive à l'autre. Les décors et les designs regorgent d'excellentes trouvailles, comme le physique du Lensman Worzel et l'aspect organique de la technologie des Boskones.

L'animation est fluide et très dynamique...à quelques exceptions près : l'emploi d'images générées par ordinateur, notamment lors du prologue ainsi que pour la représentation de la Base de la Patrouille Galactique et les pulsations des vaisseaux Boskones, qui ressemblent à de gigantesques cerveaux, donne un résultat laborieux (étant donné que cette technique était encore balbutiante)...les visuels sont sommaires et le rendu est nettement moins détaillé que l'animation traditionnelle qui est beaucoup plus agréable à l'oeil.

Après Lensman : The Secret of the Lens, le scénariste Soji Yoshikawa a travaillé sur une autre déclinaison de l'oeuvre de E.E. Smith, mais cette fois-ci pour la télévision. Le dessin animé Galactic Patrol Lensman comprend 25 épisodes diffusés au Japon entre 1984 et 1985. Le résultat n'a pas plu aux ayants droits de E.E. Smith qui ne renouvelèrent pas le contrat passé avec le studio japonais. Un projet de long métrage américain circula en 2008, avec Ron Howard à la production et J.M. Straczynski au scénario, mais cette potentielle adaptation a depuis été abandonnée.

○ Mon Opinion: Je l'ai réécouter dernièrement. C'est sur que c'est pas un chef d'oeuvre mais ça son cachet pareil. Réservé à ceux qui aime les dessins animés et l'animation 2D, ne plaira pas à tous, ce n'est vraiment pas un chef d'oeuvre. J'ai trouvé ça correcte, car j'ai aimé le style de dessin et la qualité de l'animation, et l'histoire était correcte.

Vous connaissez la DIC ?
la société à qui on doit les Mystérieuses Cités d'Or, Ulysse 31, l'inspecteur Gadget, les Minipouss, Mask, Jayce et les conquérants de la lumière, Pôle position, les Bisounours, etc...

Ce sujet me parait idéal pour parler de ça : les séries de notre enfance

Un ami travail avec son collègue sur un documentaire hyper détaillé sur les séries de la DIC. Maroin est lui-même dessinateur-animateur, il connait donc bien le registre, il s'est attaqué à cette longue enquête par passion avant toute chose.
Ils ont déjà sorti le livre il y a quelques années, je peux vous dire que c'et un travail monstrueux qu'ils ont fait, Maroin a retrouvé tous les protagonistes pour qu'ils racontent leur histoire, autant du côté français que japonnais ou même américain. Il est ainsi en contacte avec Benard Deyriès, Jean Chalopin, Nina Wolmark, mais aussi le regretté père de l'Inspecteur Gadget, Bruno Bianchi que j'avais rencontré grâce à lui.
Voici le livre :les-series-de-notre-enfance
Video

C'est un travail énorme avec beaucoup de contactes qu'il a eu avec les intéressés à travers la France et beaucoup d'entretiens téléphoniques avec le Japon.

Cette fois ils sont allé sur place, au Japon pour rencontrer les personnes en charge dans les studios toujours existants et mythiques.

Bien sur je connais, bref les enfants qui ont grandi dans les années 80, ont été bercé par les dessins animés de la DIC Animation.

Je me rappelle des articles lors de la sortie du livre "Les séries de notre enfance" que tu parles, un très belle ouvrage.

J'ai entendu parler de ce documentaire vidéo des séries animés de la DIC Animation. C'est sympa que tu connais une des personne derrière ce documentaire, je souhaite à cette équipe mon appréciation pour le travail de conception à venir, ils ont toute mon admiration. C'est très cool que tu viens nous en parler, je suis intéressé et hâte de voir ça. Tiens nous au courant de la suite du projet si tu veux bien dès que tu as 1 minutes, merci.

Voici la vidéo Pub du documentaire des séries animés de la DIC Animation pour les intéressés.

Voir: https://www.youtube.com/user/Vitamine1980/videos
https://fr.ulule.com/heros-de-notre-enfance/

Un plaisir à voir et à lire!

Les bienfaits du dessin animé de 1987: Il était une fois … la Vie
Article par: lequotidiendumedecin.fr

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Maestro, Pierrot, Pierrette, le Gros, le Nabot, le Teigneux : ces noms vous sont peut-être familiers. Et pour cause : ce sont les personnages emblématiques des séries télévisées animées « Il était une fois… », créées et diffusées par Albert Barillé à partir de la fin des années 1970 et dont les personnages sont dessinés depuis toujours par Jean Barbaud.

« L'objectif d'Albert Barillé était de donner accès à la culture et au savoir aux enfants, indique Hélène Barillé, présidente de la société de production Procidis et femme d'Albert Barillé, décédé en 2009. Il se sentait responsable de ce qui arrivait jusqu'au cerveau des enfants, qu'il appelait “des éponges”, capables d'aspirer le meilleur comme le pire. »

Infiniment petit
Parmi les sept séries, entièrement imaginées et écrites par Albert Barillé entre 1978 et 2008, « Il était une fois… la Vie » est celle qui a connu et connaît encore le plus de succès, depuis sa première diffusion en français en 1987. « Après avoir travaillé sur l'histoire de l'humanité [« Il était une fois… l'Homme »] puis sur l'infiniment grand du cosmos [« Il était une fois… l'espace »], Albert Barillé m'a dit : “on va partir en sens inverse et aller vers l'infiniment petit, faire un voyage à l'intérieur du corps humain pour en comprendre le fonctionnement” », se souvient Jean Barbaud.

« Il voulait expliquer aux enfants quelque chose qui les intéresse tous, dans le monde entier : leur propre corps », ajoute Hélène Barillé. Pour écrire les épisodes, le producteur a consulté des centaines d'ouvrages, dont près de 80 uniquement pour celui sur le cerveau, la partie du corps la plus compliquée à comprendre et à vulgariser pour cet autodidacte sans formation scientifique. Les scénarios ont ensuite été soumis à Joël de Rosnay, alors directeur du CNRS, pour relecture. La cellule, la conception et la naissance, les os, les muscles, les organes, le système immunitaire… : l'ensemble du fonctionnement du corps humain est ainsi expliqué en 26 épisodes de 25 minutes chacun, de façon ludique et très scientifique. C'est d'ailleurs ce qui a valu à la série le 7 d'Or du meilleur programme jeunesse en 1988. Elle est actuellement diffusée en Europe, mais également en Israël, au Canada et en Russie.

VIDÉO

Du dessin animé au métier à vocation médicale
Si les personnages principaux des sept séries apparaissent toujours à taille humaine, ils personnifient également certains éléments à l'intérieur du corps : les anticorps prennent les traits de Maestro ; le Gros et Pierrette ceux de Hémo et de Globine ; les virus ceux du Teigneux, etc. « Cette série est absolument prodigieuse », s'enthousiasme Christian Muchardt, directeur de recherche à l'Institut Pasteur, interviewé par Procidis en 2017 pour une vidéo de célébration des 30 ans d'« Il était une fois… la Vie ». « Elle permet aux enfants de s'identifier au processus », ajoute le chercheur qui a trouvé en partie sa vocation grâce à la série.

« Ma fille se souvient des process de par les personnages qui les ont incarnés ; c'est quelque chose que j'aimerais pouvoir faire quand je dois expliquer ma science », ajoute-t-il. Ce scientifique n'est pas le seul à avoir trouvé sa voie grâce à Maestro et ses acolytes puisque Procidis reçoit régulièrement des témoignages de chercheurs et de médecins en ce sens. Des témoignages marqués par l'enthousiasme et la passion : « J'ai découvert plein de choses », « Ça m'a donné envie d'être médecin », « Grâce à la série, j'ai décidé de faire biologie », « J'ai découvert combien il était intéressant d'apprendre »… Jean Barbaud, lui, a récemment reçu le témoignage d'un médecin, rencontré lors d'une dédicace : « Il m'a expliqué qu'il était devenu chirurgien grâce à la série qui l'avait passionné quand il était plus jeune. »


○ Mon Opinion: Ma série animée préféré d'Albert Barillé était "Il était une fois… l'espace" et ensuite "Il était une fois… l'Homme", qui ont marqué mon enfance. Par contre, côté instructif, il est vrai que j'ai aimé apprendre sur l'être humain avec "Il était une fois … la Vie". J'en ai écouter dernièrement car ça faisait des années que j'avais pas écouter "Il était une fois … la Vie" et malgré que j'ai rit sur certains côté "enfantin" de la série, ce fut bien instructif comme dans le temps, toujours d'actualité hehe.

superhomme a écrit:○ Mon Opinion: Ma série animée préféré d'Albert Barillé était "Il était une fois… l'espace" et ensuite "Il était une fois… l'Homme", qui ont marqué mon enfance. Par contre, côté instructif, il est vrai que j'ai aimé apprendre sur l'être humain avec "Il était une fois … la Vie". J'en ai écouter dernièrement car ça faisait des années que j'avais pas écouter "Il était une fois … la Vie" et malgré que j'ai rit sur certains côté "enfantin" de la série, ce fut bien instructif comme dans le temps, toujours d'actualité hehe.

Personnellement, j'ai toujours un faible pour Il était une fois l'homme car c'est "l'original" et le générique d'il était une fois l'espace me replonge immanquablement dans l'enfance!
Jean Barbaud (un grand dessinateur, fana d'aviation, aussi talentueux qu'adorable, et que j'ai le plaisir de connaitre) a toujours des anecdotes amusantes à raconter sur le sujet et je pense que le fait qu'il collabore actuellement aux séries de BD Il était une fois ... l'homme et la vie doit lui ramener beaucoup de grands enfants en dédicaces!

Il était une fois l'espace reste mon préféré ! Quelle aventure !!!
En plus servi par les designs magnifique en Mechadesign de Manchu, très talentueux illustrateur de SF.

Je vous recommande le livre d'un ami il était une fois... procidis
parfaitement documenté comme à chaque fois.

BD: Capitaine Albator: Mémoires de l’Arcadia, hommage brillant au corsaire de l’espace
Article par: lefigaro.fr

IMAGE (Appuyez sur les Images pour Agrandir!) Jérôme Alquié ― Le Capitaine Albator à ce côté très héroïque des figures du Shônen.

À la fin des années 1970, le dessin animé Capitaine Albator part à l’abordage des télévisions francophones. Quarante ans plus tard, le français de France "Jérôme Alquié" signe un bel hommage en BD à l’œuvre de Leiji Matsumoto. Il s’est prêté au jeu de l’analyse de planche pour les lecteurs.

○ Question ― Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’œuvre de Leiji Matsumoto?

○ Jérôme Alquié ― J’ai connu Albator dans les années 1990 à l’âge de 20-25 ans. Je suis un fan de dessins animés japonais, j’ai grandi avec Ulysse, Goldorak, Capitaine Flam, tout cet âge d’or dont fait partie Albator mais je ne l’ai pas vu à l’époque. Quand je l’ai découverte, je me suis rendu compte que la série était un peu à part dans le monde de l’animation, pas du tout manichéenne comme c’était la norme dans les années 1980. Les thématiques de l’écologie, de la robotique étaient très intéressantes et cela m’a poussé à me pencher sur l’univers de Leiji Matsumoto. Dans les années 1990, il n’y avait pas Internet tel qu’on le connaît aujourd’hui. Je suis parti en quête de tout ce que je pouvais trouver sur l’univers de Matsumoto. Un monde incroyablement dense et riche, aussi bien en histoires qu’en nombre d’œuvres. Chaque nouvelle pièce me permettait de compléter un petit peu l’univers, de répondre à une question et d’en soulever trois nouvelles. Le Capitaine Albator est probablement le personnage le plus héroïque de l’univers de Matsumoto.

○ Question ― Comment en êtes-vous arrivé à cette collaboration?

○ Jérôme Alquié ― Je suis illustrateur avant d’être auteur de bande dessinée. J’ai réalisé énormément de jaquettes de DVD par exemple. En 2010, je me suis essayé à la bande dessinée chez Delcourt. Ça m’a énormément plu. J’ai décidé de faire se rencontrer ces deux passions que sont la bande dessinée et l’univers de Matsumoto. J’ai contacté Kana pour proposer un format franco-belge. Ils ont porté le projet vers Akita Shoten, l’éditeur japonais de Matsumoto et jusqu’à Matsumoto lui-même.

○ Question ― Qu’est-ce qui vous charme particulièrement dans le style très particulier de Matsumoto?

○ Jérôme Alquié ― L’histoire et le trait d’Albator sont pour moi intemporels. Matsumoto a une manière de dessiner que je trouve charmante, ravissante. Ses dessins sont très épurés. Il travaille les blancs et noirs pour focaliser l’attention du lecteur sur les choses importantes. Si par l’intermédiaire de la bande dessinée je peux amener des gens vers l’univers de Matsumoto ce serait formidable. C’est l’objectif le plus important: qu’Albator continue à traverser les âges.

● La case BD: une planche décryptée par Jérôme Alquié

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«Cette page est une page à bord perdus, où les cases ne délimitent pas la planche, où les bords se perdent à l’horizon. L’Arcadia au cœur trône au-dessus de la forêt amazonienne. Si on fait abstraction des autres cases, la planche devient une gigantesque image dominée par le ciel et surtout la forêt. Cette dernière est très dense et l’Arcadia concentre le regarde du lecteur en premier point.» En haut à gauche, deux cases forment un clin d’œil à la série Les Mystérieuses Cités d’Or avec l’Arcadia qui surplombe la cordillère des Andes entourée de condors. Une impression renforcée par la page à gauche, où sont mis en exergue des géoglyphes de Nazca. Jérôme Alquié a récupéré non sans humour une des théories qui associe ces figures tracées au sol à des pistes d’atterrissages conçues par des extraterrestres au temps des Incas.

«En haut à droite, une case rappelle que l’univers d’Albator est aussi riche en humour. Les phases sérieuses et dramatiques sont souvent espacées par des moments de détentes. Les personnages secondaires sont humoristiques comme Masu (Suzanne dans le dessin animé, ndlr), la cuisinière, et le Docteur Zero avec son chat qui passe son temps à vider les réserves d’alcool de Masu. Le format de la BD étant plus court qu’une série télé, il est plus difficile d’y développer des personnages secondaires, mais je tenais à leur rendre un fugace hommage dans cette case. La moitié de la planche est composée de la forêt amazonienne. Cette forêt est très importante dans l’univers du Capitaine Albator, toutes les civilisations précolombiennes ont un passé associé aux extraterrestres. Les Sylvidres, ces aliens humanoïdes sont en fait des végétaux chlorophylliens qui ont formé la Terre bien avant l’apparition de l’humanité. C’est important dans une nouvelle histoire d’avoir des éléments qui renvoient à la culture générale de l’univers. Cela ancre le récit dans l’univers de Leiji Matsumoto.

Les quatre cases du bas suivent le titre du chapitre. Ce dernier, Dans les profondeurs d’une forêt de Sylvidres, est d’ailleurs placé sur les arbres de la forêt, comme une mise en abyme. Il en va de même pour ces cases, elles sont au cœur de la forêt. L’eau dans la case du bas au milieu attire l’œil sur le personnage qui devient le point central dans la case suivante. C’est là aussi une technique importante en bande dessinée pour guider délicatement l’attention du lecteur. La dernière s’arrête sur le visage surpris d’Albator. Technique classique pour inciter le lecteur à tourner la page.» Au cœur de ces cases, l’auteur a disséminé des statues Incas afin de rappeler la temporalité précolombienne. Enfin, Jérôme Alquié a glissé un hommage à l’une des premières BD d’Albator réalisée par Philippe Luguy en 1980 pour accompagner le dessin animé. Dans cette BD, Yattaran - le corsaire au bandana - avait découpé un serpent à la machette. Cette image a marqué l’auteur qui lui rend un petit hommage dans la case en bas à gauche.

Capitaine Albator - Mémoires de l’Arcadia T.1, de Jérôme Alquié. 56 p., éditions Kana, 11,99€. ― Vendu sur Amazon.fr: Tome 1 + Tome 2

Spoiler:

superhomme a écrit:BD: Capitaine Albator: Mémoires de l’Arcadia, hommage brillant au corsaire de l’espace

C'est un album qui m'a beaucoup plus et dont j'attends la suite! Recommandé

Dessin Animé, Série TV et/ou Film
13 vilains diaboliques des dessins animés des 80 !
Article par: topcomics.fr - par Stéphane Le Troëdec

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Dans les années 80, les vilains des dessins animés ont marqué toute une génération de jeunes téléspectateurs. Certains d’entre eux sévissent toujours dans les pages de nos chers comics. Voici 13 vilains emblématiques des dessins animés des 80’s dans des relookages… parfois diaboliques !

• Mégatron (Transformers)
Chef des Décepticons, Mégatron est le méchant de la saga de les Transformers puisqu’il est présent dans toutes les séries. Tout dépendant des divers séries animées TF, il se transforme soit en pistolet, en hélicoptère de combat, en camion, en canon protonique, en avion, etc. Mégatron est l’ennemi d’Optimus Prime/Optimus Primus, le chef des Autobots. Agressif, mégalomane, mais aussi avec un grand sens de l’honneur, Mégatron considère qu’il est le seul digne de détruire les Autobots et ne laissera personne lui gâcher ce plaisir.
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• Commandant Cobra (G.I. Joe)
Vilain récurrent du dessin animé G.I. Joe, le Commandant Cobra est le chef suprême de Cobra, une organisation terroriste. Il se dresse régulièrement sur la route des défenseurs G.I. Joe, que ce soit dans le dessin animé, les films ou les bd. Le Commandant Cobra cherche à conquérir le monde et est prêt à utiliser tous les moyens pour y parvenir: enlèvements, chantages, assassinats, etc. Le Commandant Cobra fait sa première apparition d’abord dansles bd G.I. Joe publiée chez Marvel en 1982 écrit par Larry Hama, avant de devenir encore plus populaire avec le dessin animé.
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• Miles Mayhem (MASK)
Miles Mayhem est le chef des vils VENOM, une organisation criminelle et la némésis des héros du dessin animé des années 80 MASK. Autrefois pionniers dans la conception d’armes et de véhicules sophistiqués, il trahit ses collaborateurs pour fonder VENOM. Miles Mayhem pilote un hélicoptère qui peut se transformer en avion à réaction appelé Switchblade. Son masque principal est le Viper, mais il porte parfois un masque Flexor capable de projeter des champs d’énergie.
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• Shredder/Le Déchiqueteur (Les Tortues Ninja)
Dans le dessin animé des Tortues Ninja (TMNT), Shredder/Le Déchiqueteur alias Oroku Saki est le chef du Clan des Foot et l’ennemi juré des Tortues Ninja. En 1984, Shredder/Le Déchiqueteur apparaît pour la 1re fois dans le 1er numéro de la bd sur les Teenage Mutant Ninja Turtles imaginé par Kevin Eastman et Peter Laird. Cet expert en arts martiaux à côtoyer Splinter lors de leur formation ninja durant leur enfance.
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• Krang (Les Tortues Ninja)
Krang apparait pour la 1re fois dans le dessin animé Les Tortues Ninja en 1987. Ce conquérant de la Dimension X est au départ un consultant qui s’allie avec Shredder/Le Déchiqueteur pour vaincre les Tortues Ninja. Le Technodrome est la forteresse hi-tech qui deviendra le QG de Krang et Shredder/Le Déchiqueteur.
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• Skeletor (Les Maitres de l’Univers)
Skeletor est l’ennemi principal des héros de Les Maîtres de l’Univers et She-Ra, 2 dessins animés des années 80. Arrogant et parfois immature, Skeletor est l’ancien élève d’Hordak, seigneur du Mal, qu’il a trahit. Skeletor est surtout l’ennemi juré de Musclor et cherche à s’emparer du pouvoir du Château des Ombres pour diriger le royaume d’Éternia. Ce vilain très populaire apparaît pour la 1re fois dans les livres illustrés de Minicomics "He-Man and the Masters of the Universe" publié au début des années 80 et dont la continuité n’est pas tout à fait raccord avec celle du dessin animé.
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• Hordak (She-Ra)
Hordak apparait pour la 1re fois dans un film d’animation de 1985 intitulé "Les Maitres de l’univers: Le Secret de l’épée". Hordak est l’ennemi juré de She-Ra, la soeur jumelle de Musclor, le héros du dessin animé "Les Maitres de l’univers". Il se distingue par son visage blanc, ses yeux noirs lugubres, et ses yeux et ses dents acérées rouges sang. Étrangement, son apparence tient autant de la chauve-souris que du cyborg. Il apparaît aussi dans la série de bd publiée chez DC Comics.
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• Mumm-Ra (Cosmocats)
Mort-vivant et puissant sorcier, Mumm-Ra est un des adversaires récurrents des héros du dessin animé des CosmoCats. Natif de la 3e Terre, Mumm-Ra est le serviteur de 4 entités maléfiques, les Anciens Esprits du Mal. Il cherche à détruire les Cosmocats afin de pouvoir dominer le monde. Mumm-Ra a 2 apparences bien distinctes. Il peut être une vieille momie décharnée ou se transformer en un titan extrêmement puissant.
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• Overlord (Blackstar)
Dans le dessin animé Blackstar, Overlord est un sorcier très puissant de la planète Sagar. Il détient une épée qui fusionnée avec celle du héros John Blackstar lui permettrait d’anéantir les rebelles de Sagar et régner sur le monde. Overlord demeure dans le Château de Glace où il dirige d’une main de fer une armée de sbires et de soldats.
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• Mon-Star (SilverHawks)
Le pirate de l’espace appelé Mon-Star est le principal ennemi des héros du dessin animé SilverHawks. Mon-Star est un vieil ennemi juré de Stargazer, un des personnages principaux, puisque celui-ci l’a arrêté et mis en prison. Depuis son évasion, il a juré de se venger et de conquérir la galaxie avec son gang de criminel. Le pouvoir du Moonstar le transforme en robot rouge doté d’une force incroyable et d’une rafale oculaire appelée Light-Star. En dehors du dessin animé, il apparaît dans les 4 numéros de la bd SilverHawks publié par Marvel à l'époque.
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• Vengeur (Donjons et Dragons (Le Sourire du Dragon))
Dans les années 80, Donjons et Dragons (Le Sourire du Dragon) est une adaptation en dessin animé du célèbre jeu de rôle Donjons & Dragons. Vengeur est un puissant sorcier qui terrorise le royaume et qui cherche à vaincre le Grand Maître et devenir le seigneur. Autrefois, Vengeur était un humain avant de devenir un être maléfique après avoir reçu ses pouvoirs d’une entité démoniaque.
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• Les Misfits (Jem et les Hologrammes)
Les Misfits sont un groupe de rock californien composé de rivales de Jem et les Hologrammes. Le groupe se compose de Pizzazz (chanteuse et chef du groupe), Roxy (guitariste) et Stormer (clavieriste) rejointes par la suite par Jetta (saxo). Ces 4 artistes sont les ennemies jurées de Jem et son groupe.
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• Zoltar (La Bataille des planètes)
Dans le dessin animé La Bataille des Planètes, Zoltar est le chef des forces extraterrestres de la planète Spectra qui tentent d’envahir la Terre.
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Dessin Animé, Série TV et/ou Film
Succès surprise pour la vente aux enchères Goldorak, à Paris en France
Article par: lefigaro.fr - par Olivier Delcroix

IMAGE (Appuyez sur les Images pour Agrandir!) Avec des «cellos» rares et une vingtaine de crayonnés, le robot géant Goldorak a été le fer de lance de cette vacation, battant deux voire trois records du monde. Le lot 119 (représenté ici) a été acquis pour 6600 euros, doublant son estimation, après une belle bataille d'enchères. Shingo Araki - Go Nagai - Le lot 120 représente Goldorak et le Golgoth Muro Muro. Cet exceptionnel ensemble de deux cellos superposés, à l'encre de chine et gouache, sur fond original gouaché de très grande qualité. Shingo Araki - Go Nagai -

ENCHÈRES - Samedi 6 juin 2020, à Paris en France, la totalité des 233 lots mis à l'encan par la maison Cornette de Saint-Cyr a trouvé preneur, multipliant le total estimatif par cinq. L'expert de la vacation François Meyniel estime que le pari est amplement gagné.

En mettant pour la première en vente une riche collection «100% cellos» autour des dessins animés japonais des années 1980, la maison Cornette de Saint-Cyr n'imaginait pas un tel résultat.

Samedi 6 juin, à 14 h, la vacation organisée par l'expert François Meyniel autour des 233 lots d'esquisses, crayonnés et celluloids du collectionneur Stéphane Laurent a pulvérisé les estimations.

«C'est un carton plein, reconnaît François Meyniel. Tous les lots proposés ont trouvé preneur. Le total estimatif, qui était au départ de 50.000 euros a été multiplié par cinq! Du jamais vu. Avec les frais, la vente atteint plus de 300.000 euros. Il s'agit d'une vente aux enchères historique dans le domaine.»

Même si la collection de Stéphane Laurent qui rassemble un concentré de toutes les séries qu'il a appréciées dans sa jeunesse, de Goldorak à Albator, Candy, Cobra, Princesse Sarah, Cat's Eyes, Nicky Larson, Tom Sawyer, Dragon Ball, ou Les Chevaliers du zodiaque, était certainement la plus belle jamais vue, personne ne s'attendait à un tel tsunami.

Même si la collection de Stéphane Laurent qui rassemble un concentré de toutes les séries qu'il a appréciées dans sa jeunesse, de Goldorak à Albator, Candy, Cobra, Princesse Sarah, Cat's Eyes, Nicky Larson, Tom Sawyer, Dragon Ball, ou Les Chevaliers du zodiaque, était certainement la plus belle jamais vue, personne ne s'attendait à un tel tsunami.

IMAGE (Appuyez sur les Images pour Agrandir!) Le lot 122 représentant Actarus Shingo Araki - Go Nagai -

IMAGE (Appuyez sur les Images pour Agrandir!) Lot 121. Goldorak en vol - Exceptionnel cello de Goldorak en plein vol, à l'encre de chine et gouache. Shingo Araki - Go Nagai -

«Le lot 122, représentant Actarus, le pilote de Goldorak, a fait l'objet d'une bataille d'enchères acharnée, raconte l'expert de la vente. Il y avait 27 personnes dans la salle, 5 clients au téléphone et 400 enchérisseurs du monde entier sur Internet, de la Corée du Sud à la Californie en passant par l'Italie. Hé bien, ce n'est pas le client américain qui a eu gain de cause. Le magnifique lot 122 s'est finalement vendu à 13000 euros au marteau, alors qu'il était estimé à 5000. Et c'est un Français qui l'a arraché de haute lutte.»

Pour moi, cette vente liée à la « japanimation » est équivalente à la première vente Tintin ayant eu lieu au début des années 90 à l'espace Cronenbourg. Cela signifie que nous avons identifié un nouveau marché en vue. (François Meyniel, expert en bandes dessinées et illustrations à la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr)

Plus étonnant encore, la totalité des lots mis en vente ont trouvé preneur. «Tout a fonctionné, de Cobra à Candy en, c'était incroyable, admet François Meyniel. Pour moi, cette vente liée à la «japanimation» est équivalente à la première vente Tintin ayant eu lieu au début des années 90 à l'espace Cronenbourg. Cela signifie que nous avons identifié un nouveau marché en vue, celui du manga et des «cellos». Il y a dix ans, un celluloid se vendait 50 euros...»

Et quand on précise à l'expert en bandes dessinées et illustrations à la maison Cornette de Saint-Cyr que cette vacation s'est tenue à peine quelques semaines après le déconfinement, il répond serein:

«Oui, analyse-t-il. Déjà, lors de l'exposition des pièces à la fin de la semaine, nous avions noté un certain engouement du public. Mais là, je n'aurais jamais imaginé cela. Tout s'est vendu malgré la crise sanitaire. Les gens avaient sans doute envie de se faire plaisir. Le pari est amplement gagné...»

Voilà de quoi confirmer que le public grandi lui accorde toujours une parcelle d'intérêt après toutes ses années.

Pour ceux que cela intéresse, le catalogue de l'exposition est encore téléchargeable ici.

Il y avait 2 cellulos "Transformers" dans cette vacation.

Alcyon a écrit:Pour ceux que cela intéresse, le catalogue de l'exposition est encore téléchargeable ici.

Il y avait 2 cellulos "Transformers" dans cette vacation.

Chouette Alcyon d'avoir partagé le catalogue de l'événement, bien joué.

Ça se peut que je me tromper, mais les images se disant les 2 cellulos "Transformers" #222 et #223, est-ce que je me trompe en disant que ça ressemble plus à la série japonaise mecha "Brave of Gold Goldran" de Takara, réutilisant certains design G1 modifié dans leur série ou soit du Gundam ou autres robot que plutôt du TF.

Qu'importe c'est cool tous ceux qui ont eu le moyen de se les acheter.

superhomme a écrit:Ça se peut que je me tromper, mais les images se disant les 2 cellulos "Transformers" #222 et #223, est-ce que je me trompe en disant que ça ressemble plus à la série japonaise mecha "Brave of Gold Goldran" de Takara, réutilisant certains design G1 modifié dans leur série ou soit du Gundam ou autres robot que plutôt du TF.

Honnêtement, je ne saurais dire. J'avais pensé à Victory mais je n'ai pas encore regardé cette série.

Y a pas de soucis. Ça fait un bail que j'ai pas regarder Transformers Victory, faudrait que je m'en revois 1 de ses 4.

Dessin Animé, Série TV et/ou Film
Les Secrets de l'Animation Japonaise ! (différences animé/manga, budgets...) ― par Japania

Fort intéressant pour ceux qui aime l'Animation Japonaise.


Voir: https://www.youtube.com/c/JapaniaTV/videos

Dessin Animé, Série TV et/ou Film
Les Secrets de l'Animation Japonaise - partie 2 ― par Japania

Voici la partie 2, encore une fois intéressant pour ceux qui aime l'Animation Japonaise et veulent savoir les coulisse du travail au Japon en anime.


Voir: https://www.youtube.com/c/JapaniaTV/videos


• À noter, ces gens interviewé ont leur propre chaîne Youtube sur leur travail en Animation Japonaise: https://www.youtube.com/channel/UCvvAqIIXe0MSHmz-gyflobQ/videos

• Additionnellement pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'industrie de l'animation, je vous conseil aussi le site http://www.furansujinconnection.com/ qui est très bien fait et qui comporte d'autres témoignages de collègues francophone au Japon.

Dessin Animé, Série TV et/ou Film
Disney n’abandonne pas le Blu-ray mais étudiera au cas par cas chacune de ses sorties
Article par: journaldugeek.com - par Julie Hay, 14 août 2020

Disney n’abandonne pas le Blu-ray mais étudiera au cas par cas chacune de ses sorties. Le catalogue de la Fox et les films plus discrets au box-office pourraient sauter l’étape de la vente physique.

Depuis plusieurs jours, Disney s’attire les foudres des exploitants de salles, mais aussi celles des acteurs de l’industrie du DVD. Un article de Digital Bits annonçait que la firme n’envisageait plus de sorties Blu-ray pour une grande majorité de son catalogue. Interrogé par Forbes, Disney a rapidement démenti les rumeurs, avec quelques subtilités tout de même. Un porte-parole explique: “Nous n’avons pas l’intention d’arrêter la sortie de nos films sur un format particulier. Nous évaluons au cas par cas et poursuivons la meilleure stratégie pour diffuser notre contenu dans les foyers des consommateurs sur des plateformes qui répondent à une variété de demandes”. Ainsi, la firme confirme à demi-mot, un abandon progressif du format au profil d’une diffusion entièrement numérique. Le but pour la firme aux grandes oreilles, diminuer les coûts de production et garder la main sur ses œuvres en les proposant sur Disney+ et en 4K. En revanche, il peu probable que cette décision s’applique aux pontes de son catalogue comme Marvel, Star Wars ou encore les films estampillés Disney. En revanche, les films de la Fox pourraient bien être les premiers touchés par cette nouvelle directive. On rappelle que rien n’est officiel et que seul le temps nous permettra de définir quelle stratégie adoptera finalement Disney.

Elle semble en tout cas miser gros sur sa plateforme et en vient même de priver l’un de ses films les plus attendus de sortie en salle. La crise sanitaire a retardé la sortie du film de Mulan, qui sera finalement proposé sur Disney+ moyennant 30 dollars. Cette adaptation en prises de vue réelle pourrait bien être le premier d’une longue série de films destinés uniquement au petit écran. C’est une manière pour Disney de s’inscrire durablement dans le paysage SVOD, à l’instar de Netflix, et d’économiser les frais d’exploitation.

• Mon Opinion: C'est rassurant que Disney n'abandonne pas complètement les sorties de leurs film-série-dessin animé sur Blu-ray. J'adore posséder mon propre Blu-ray ou DVD, de savoir que je peux les écouter sans avoir besoin d'internet, de pouvoir regarder le film-série-dessin animé avec un visuel de top de qualité jusqu'à la fin, etc. Bref, je préfère ça.

Mais faut dire de nos jours, plusieurs écoute leur film-série-dessin animé via des plateformes de streaming qui demande internet pour avoir accès plus facilement à une librairie à la porté de la main, je comprend ça. Mais même si j'utilise ce genre de plateforme, quand j'adore une émission ou un film, j'aime encore me le procurer sur Blu-ray ou DVD pour les raisons ci-haut.

C'est... risqué de faire ça, je pense.
Parce que bon, limiter les sorties physiques pour proposer tout en streaming, pourquoi pas. Mais tout le monde n'a pas de quoi se payer un service de streaming par film ! J'ai pas beaucoup de DVD chez moi et j'en regarde très rarement, mais je sais que si je cherche à regarder un film, j'attends son passage à la télé si j'en ai une à disposition, ou je l'achète en physique pour pouvoir le regarder quand je veux.

Il manquerait plus qu'ils fassent comme pour les jeux vidéos d'ici quelques temps : un boîtier en vente en magasin, avec seulement un code à l'intérieur, qui donne accès au film sur un site de streaming. Remarque, ça allierait les deux, mais il faudrait toujours une bonne connexion pour le regarder d'un bout à l'autre.

Oookay, je n'aime pas du tout cette politique de Disney, personnellement.

Limiter le support physique pour booster le numérique, c'est à dire faire prendre aux gens un abonnement mensuel ou annuel pour un/plusieurs films... Urg.

Déjà, comme l'a souligné Leader, ça demande un bonne connexion, quelque chose que tout le monde n'a pas forcément. Et effectivement, tout le monde ne peut pas se permettre de prendre des abonnements multiples à diverses plateformes de streaming.

Ensuite, je me trompe peut-être, mais est-ce que pour le consommateur, ça ne revient pas à payer plus cher pour garder l'accès aux films et séries en devant payer tous les mois/ans plutôt que d'acheter un support physique, que l'on peut souvent trouver à bas prix en profitant de bons plans dans divers magasins ?

Sans compter que rien n'empêche Disney de supprimer certains contenus du jour au lendemain. Après tout, s'ils ont les droits, ils peuvent faire ce qu'ils veulent pour la diffusion. Y a qu'à voir les différences entre les catalogues selon les différents pays.

En effet, j'y avais pas pensé, mais supprimer un film sorti en DVD, c'est moins facile que si le site est le seul possesseur du film... Eh, on pourrait même aller dans le conspirationnisme et penser qu'ils peuvent ne pas sortir un film en DVD, le mettre en streaming, puis le supprimer du streaming avant de faire une sortie spéciale super chère en physique pour avoir plus de bénéfices dessus.

Connaissant la logique marchande des grands groupes, c'est un peu ce qui me fait peur.

Sans verser dans le conspirationnisme, on va dire que je fais confiance à Disney pour essayer de tirer le plus de revenus possibles de la situation, et ce même au détriment des consommateurs.

Enfin, je vois peut-être trop les choses en noir.

D'une certaine façon, ce n'est qu'un retour aux sources pour Disney. Leur politique commerciale concernant les vidéos a longtemps été de générer la pénurie en ne proposant les titres que pour une durée limité en magasin.

D'une manière plus générale, les distributeurs de films ont déjà essayé de saborder les DVD au profit des Blurays (avec un succès très relatif il est vrai) lorsqu'ils ont supprimé les éditions DVD augmentés tout en vantant les bonus des Blurays justement.
Mais quand on sait qu'aujourd'hui un DVD (sorti autour de 20 euros) sera trouvable identique à moins de 15 dans deux mois puis à moins de 10 quelques temps après, cela amène le vidéophile a attendre, au risque d'"oublier" cet achat... Et aujourd'hui, ils s'étonnent de la baisse des ventes de disques!

Dématérialiser le support ne fera pas remonter les vente et encore moins migrer la clientèle vers la location. Et comme vous le disiez, cela rend le visionnage tributaire d'une (hypothétique) liaison internet. Je l'ai déjà écris ailleurs, le haut débit par chez moi est une utopie. D'ailleurs, nous espérons seulement avoir une ligne stable qui ne coupe pas. Ici, même recevoir un SMS est un luxe et je suis à moins d'une heure et demi de Paris.

Il y a un dernier aspect, effleuré dans les échanges précédents: en gardant le contrôle de son catalogue (car il n'y a plus de licence perpétuelle vendue par œuvre mais une location, un droit d'accès, pour une offre non définie) les éditeurs peuvent se protéger contre les changements d'humeur de groupes de pression qui vont exiger telle ou telle modification d'une œuvre  au regard d'une lecture nouvelle de son histoire. Plus besoin de rappeler des disques et de passer des stocks au pilon. Il suffit de changer le contenu en ligne ou de simplement le retirer.

Divers Articles Cool du Web
Procédures adéquate de lecture d'un VHS pour mieux conserver la cassette.
Article par: publications.gc.ca

Une bande et une cassette en bon état doivent être chargées dans le magnétoscope et être complètement engagées avant de commencer. Il est préférable de minimiser le nombre de fois qu’une cassette est insérée et retirée de la machine pour éviter d’endommager la bande. Ensuite, avant la lecture, il est recommandé d’avancer rapidement jusqu’à la fin de la bande et, une fois à la fin, d’arrêter le magnétoscope. Après quelques secondes, revenez complètement au début. Ces actions profitent à la lecture en conditionnant la bande à la tension du vent du magnétoscope utilisé, en rétablissant la tension dans le pack de bande après potentiellement plusieurs années de stockage inactif et en aidant à acclimater la bande à l’environnement d’utilisation. Évitez d’accélérer et de rembobiner à plusieurs reprises et ne laissez pas le magnétoscope en pause ou en mode fixe pendant de longues périodes, car cela pourrait endommager la bande. Appuyez toujours sur le bouton d’arrêt du magnétoscope lorsque vous passez d’un mode, tel que l’avance rapide ou le rembobinage, à un autre pour éviter de stresser et d’endommager la bande. Les processus d’avance rapide et de rembobinage doivent être lisses, sinon cela peut indiquer un dommage ou une dégradation de la bande ou de la cassette. Notez que cette procédure de conditionnement rapide et de rembobinage ne doit pas être effectuée sur des bandes fragiles ou sur des bandes soupçonnées d’être en mauvais état.

Collectionneur
Conseils que vous devez connaître si vous vivez avec un collectionneur de jouets lol
Article par: Page facebook de POP Culture PUNCH ― (Traduction en Français par votre hôte pour votre plaisir. Merci d'avance à ceux qui laisserons un commentaire (exemple: un merci suffit) pour mes efforts pour vous. )

1) Règle d’or: Ne touchez pas aux jouets.
2) Ne nettoyez pas les jouets même s’ils sont poussiéreux, à moins qu’on vous le dise, qu’on vous donne la technique et qu’on vous entraîne.
3) S’abstenir de discuter de finances sur un ton hostile, surtout lorsque le mot « jouets » est dans la conversation. Même chose avec l’âge. Vous pouvez encourager un budget gérable pour les jouets, et vous serez assuré de plus de paix, d’amour et d’affection à la maison.
4) Protégez les jouets des enfants et des invités. Parlez-leur de la règle numéro 1.
5) Lorsque le collectionneur s’amuse avec ses jouets, laissez-le tranquille.
6) Soyez gentil avec les livreurs lorsqu’ils viennent. Ayez toujours de l’argent en plus pour la livraison directe.
7) Respectez l’endroit d'exposition de la collection. C’est un espace sacré.
8) Vous pouvez trouver des boîtes de jouets non ouvertes et intactes cachées ou exposées. Ne posez pas de questions.
9) Un présentoir de jouets à la maison n’est pas une boutique rapide pour un cadeau pour neveu que vous avez oublié d’acheter de façon irresponsable.
10) Il n’y a pas de mots interdits « Donnez-moi ceci, vous pouvez en acheter un nouveau ».
11) Il y aura toujours de l’espace pour exposer les jouets dans la maison. Ils font de meilleures objet de décorations que des diplômes, des vases, de photos de famille ou autres parures banales.
12) Ne tentez jamais de 'les Entreposés' à l’insu du collectionneur. Considérez la collection que vous voyez comme une "expérience créative". Et ne jamais tout simplement donner des choses parce que vous pensez qu’ils sont juste des bibelots.
13) Soyez toujours reconnaissant de vivre avec quelqu’un qui dépense en jouets plutôt qu’en drogues, en jeux d’argent ou en activités illicites.
14) Traiter les jouets comme des bijoux. Oui, ils sont si précieux. Réalisez qu’ils peuvent être ridiculement plus chers en quelques années qu’ils ne le sont maintenant. Vous pourriez en bénéficier à l’avenir.
15) Évitez les frictions en laissant le temps au collectionneur de visiter les magasins de jouets lorsqu’il se trouve dans le centre commercial. Aussi, ne vous inquiétez pas si vous l'attrapez en train de discuter ou de texter tard dans la nuit. Très probablement, c’est avec un ami collectionneur ou un site|vendeur de jouet.
16) « C'est tes jouets ou Moi ? » Jamais, jamais demandé ça.
17) Enlevez la passion d’une personne dans la vie (c.-à-d. les jouets), vous pourriez aussi bien la tuer.
18) Examinez la possibilité de vous joindre au passe-temps. Cela changera radicalement la dynamique de votre relation pour le mieux. Étape 1 est d’identifier votre personnage de dessin animé préféré. Étape 2 est de demander à votre collectionneur de jouets pour vous aider à trouver un jouet de votre personnage, et vous êtes sur le bon chemin. Bienvenue au club!
19) Ne faites pas attention à votre collectionneur s’il regarde des dessins animés ou joue à des jeux vidéo, peu importe l’âge. Quand il commence à parler du charabia, faites semblant d’écouter. Vous n’avez pas à tout comprendre.
20) Votre collectionneur de jouets appréciera si vous parlez en termes élogieux de sa collection aux autres.